Bienvenue dans l’univers féérique de Village Royal ! Sapins, dorures et illuminations posent le décor. Les sculptures de Gianfranco Meggiato complètent ce décor et y apportent une note artistique. Sculpteur vénitien, ses sculptures sont en bronze, d’une légèreté que seul un artiste de Venise pouvait donner.
L’air, qui entre dans ses sculptures, devient un élément très important, il se fond avec le bronze, travaillant la sculpture comme une dentelle. Mais le travail essentiel de l’artiste Meggiato ne se concentre pas uniquement dans l’aspect esthétique, mais plus dans l’expression philosophique de son œuvre.
Gianfranco Meggiato est convaincu que l’homme est énergie, tout comme tout ce qui nous entoure est fait d’énergie. L’espace est énergie. L’espace-énergie est au cœur de son œuvre. Elle donne vie à la sculpture en lui créant une respiration.
L’artiste modèle ses sculptures en s’inspirant du tissu biomorphique et du labyrinthe, qui symbolise le parcours tortueux que l’homme emprunte pour arriver au cœur de lui-même, symbolisé par la sphère d’or au cœur de la composition. Ce n’est pas un chemin facile, souvent les routes sont sombres et complexes, comme les moments de la vie. Toutes ces expériences se reflètent dans la sphère d’or, qui représente notre essence.
Mais généralement, en surmontant les difficultés, vous grandissez, vous changez, elles vous rendent plus fort.
L’œuvre de Meggiato est empli d’espoir, il veut donner du sens et exprimer que même si nous rencontrons des difficultés dans notre vie, l’homme doit croire qu’il peut malgré tout changer son destin. Elle renvoie d’ailleurs à la Renaissance italienne, où l’homme était placé au cœur de l’espace et de l’histoire.
Meggiato est inspiré par trois grands maîtres du XXème siècle : Brancusi pour sa recherche de l’essentialité, Moore pour le rapport intérieur-extérieur de ses maternités et Calder pour l’ouverture à l’espace de ses œuvres. L’espace pénètre dans les œuvres de Meggiato et le vide devient aussi important que le plein.
Meggiato invente ainsi le concept d’« intro-sculpture », où le regard de l’observateur est attiré vers l’intérieur de l’œuvre, sans se limiter aux surfaces extérieures. « Au niveau formel, l’espace et la lumière ne délimitent pas l’œuvre, en lui glissant dessus comme si c’était une ronde-bosse, mais pénètrent à l’intérieur en enveloppant les entrelacs et les enchevêtrements, jusqu’à éclairer la sphère centrale comme un point d’arrivée idéal ».
Ce message surpasse toutes les barrières culturelles et la diversité de race et de religion.
L’art n’est pas seulement fait pour la beauté esthétique mais aussi pour nous amener à réfléchir.
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